En 1968, un scientifique du nom de Robert Ho Man Kwok publiait un article relatant les symptômes d’une mystérieuse maladie. Faisant les manchettes, elle avait été surnommée «le syndrome du restaurant chinois» par les médias. Selon la légende, les gens qui mangeaient dans des restaurants chinois avaient tendance à se sentir mal: faiblesse, palpitations, engourdissements… Symptômes ayant été associés à la présence de glutamate monosodique (mieux connu sous le nom de GMS) dans plusieurs de ces restaurants.
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En 1969, un autre scientifique, John Olney, décida de tester les effets de grandes quantités de glutamate monosodique sur des souris naissantes. Résultat: les bébés souris nourris au GMS n’étaient pas en bonne santé. Depuis ce temps, les adeptes de l’holistique et les fans des diètes détox abhorrent le glutamate monosodique. Est-ce justifié?
Selon Olivier Williams, chef corporatif du Groupe Sésame, il s’agirait peut-être d’une chasse aux sorcières.