Thazard et Kinka ouvriront très prochainement. Kyozon n’a même pas deux mois. Saka-ba est très récent, tout comme Biiru (février 2014). Kinoya n’a pas deux ans. Et c’est sans parler des Kurobuta, Imadake, Saiko, Iwashi, Kyo, Igarashi, Flyjin, Big in Japan et Kazu.
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La tendance observée dans le monde culinaire nord-américain a donc officiellement atteint Montréal: les izakayas, ces pubs japonais où on sert des bouchées de viande grillée et d’autres snacks du genre en plus de bières et de sakés, prennent la ville d’assaut.
Tendance
Pourquoi tant d’izakayas? Qu’est-ce qui fait qu’en deux ans à peine, la ville, qui en comprenait qu’une seule – Furusato, la doyenne des izakayas – a maintenant une offre surabondante de ces pubs japonais?
Toby Lyle, proprio du Burgundy Lion, affirme qu’il s’agit d’une tendance qui nous vient de l’Ouest. « À Vancouver, les izakayas sont populaires depuis plusieurs années, tout comme à Toronto depuis une dizaine d’années, explique-t-il. Ici, le gros du travail d’acclimatation a été fait par Imadake et Kazu, c’est donc normal que ça soit populaire » chez les entrepreneurs, selon lui.